jeudi 26 septembre 2013

Clamart, un exemple à suivre...

50% de Bio en moins de trois ans, c'est possible et c'est à Clamart.
Et l'expérience ne date pas d'hier mais de 2011.

Cet exemple est intéressant localement, car l'organisation de la restauration scolaire peut se comparer à celle de Dijon. En effet, elle fonctionne avec une cuisine centrale en liaison froide* et en régie directe. 
L'exemple est aussi intéressant du fait de l'approche de l'équipe municipale qui s'est attelée à revaloriser le travail des employés. 

Enfin, on remarque la provenance bio-locale qui peut se lire sur le menu des petits clamartois  (en vert pour le bio et "IDF" pour le local)

A suivre également, les pistes de réflexion de Clamart pour augmenter encore à l'avenir la part de bio-local : s'équiper d'une légumerie, travailler en direct avec des agriculteurs de la région et pourquoi pas, en fermage...

Pour approfondir, voici un article et une fiche pratique qui décrivent l'expérience de Clamart:
- un article sur le blog "ma cantine bio", 

- une fiche réalisation d'élu (sur le site de la Fédération des Elu/es Verts et Ecologiste)

(* Les repas sont préparés puis refroidis avant d'être transportés et réchauffés dans les restaurants scolaires des établissements)

Et à Dijon ,
...pourquoi la mayonnaise bio ne prend-elle pas ? Nous avons pourtant de nombreux atouts:

-La cuisine centrale dispose d'une équipe qui semble ouverte et motivée, mais les légumes bio ont du mal à franchir le portail de livraison... Pourquoi?
Lons-le-Saunier, et Châlon-sur-Saône par exemple mangent pourtant des légumes bio de Côte d'Or!


-Nous avons la chance d'avoir des terres cultivables sur la commune ou à proximité, et même des terres à "très haut rendement agricole", (alors qu'à Clamart, ville de l'agglomération parisienne, les seules terres non urbanisées sont celle de la forêt).
Autour de Dijon, prendre des terres pour urbaniser semble facile, alors pourquoi ne le serait-ce pas pour y cultiver des légumes bio?


-Un projet de légumerie a été initié mais n'a pas reçu de soutien de nos élus. Il se fera finalement...en Haute-Marne ! Pourquoi?

-Nous somme Citée de la gastronomie, mais que vaut une gastronomie aux résidus de pesticides ? C'est l'image du dynamisme et de son engagement sur le plan environnemental et sanitaire de notre ville qui est en jeu.  

Mais, comme à Clamart,  face à tous ces critères, nous savons qu'un seul est réellement valable: 
la volonté politique !


jeudi 12 septembre 2013

Manger bio, c'est bon pour l'eau !

On le sait la réponse la plus évidente à la pollution de l'eau par les pesticides, c'est l'agriculture biologique.  

Ce petit film, en 15 min nous présente, du consommateur au paysan en passant par des experts, médecins et la cantine, les enjeux environnementaux et de santé publique que représente l'agriculture et de la consommation bio.



Film produit par Corabio 
( Coordination Rhône-Alpes de l’Agriculture Biologique qui fédère les associations Agribiodrôme, Agri Bio Ardèche, ARDAB (Rhône et Loire) et ADABio (Ain, Isère, Savoie, Haute-Savoie)

Corabio a aussi réalisé cet amusant petit guide à diffuser largement !




jeudi 4 avril 2013

Moins de 12 ha seraient nécessaires pour produire les légumes bio locaux pour la cantine de Dijon !

C'est une question récurrente que celle de l'accès aux terres et de la conversion au bio dans notre région pour alimenter la restauration collective. Comment produire les volumes de denrées nécessaires localement ?
Lorsqu'on évoque les 1 100 000 repas annuels par exemple à la cuisine centrale de Dijon, on est vite impressionné par les chiffres. Pourtant, nous avions pris conscience lors de rencontres avec les responsables de la cuisine de Lons-le-Saunier que la surface de terre nécessaire pour produire les légumes bio de la cantine n'était pas énorme contrairement aux idées reçues. 


L'association Terre de Liens, qui oeuvre pour soutenir les projets d'installation en bio, vient de mettre en ligne un convertisseur qui permet d'avoir un aperçu de ce que pourraient être ces besoins en surfaces cultivées.

Nous avons fait le calcul sur la base des 7500 repas/jours de la cuisine centrale dijonnaise.
Nous avons choisi le mode de convertisseur avancé (qui suppose que le contenu des repas évolue en intelligence avec la démarche de passage au bio).
Le résultat indique une surface tout compris de 342,67 ha, soit un peu moins que l'ensemble des parcs d'activités prévus pour accueillir les entreprises autour de Dijon.  C'est une surface que l'agglomération dijonnaise doit donc être en mesure de mobiliser comme elle sait le faire pour l'urbanisation et l'industrialisation et qui permettrait de créer une ceinture verte nourricière et aussi de l'activité économique : L'agriculture bio génère 59% d'emploi en plus que l'agriculture conventionnelle ! 

Autre donnée intéressante, la part de fruits et légumes : 11,81 ha seulement seraient nécessaire.
Passer prioritairement en bio les légumes et les fruits fait partie des décisions importantes que nous attendons de nos élus. Les légumes contiennent des résidus de pesticides de synthèse s'ils ne sont pas bio et nos enfant les accumulent dans leurs organismes. C'est une question de santé publique.
Mettre en culture 11,81 ha pour cultiver les légumes de la prochaine saison ne semble pas insurmontable pour une ville comme Dijon !


jeudi 14 février 2013

Cantines bio: Comment font-ils à Toulouse et Poitiers ? Vidéo de la conférence

Voici les vidéos de la conférence du 6 février 2013 à Agrosup.
Merci à Stéphane de http://www.dijon-ecolo.fr/ pour l'enregistrement et le montage !

Premier chapitre: Toulouse présenté par Elisabeth BELAUBRE


Le bio dans les cantines: le témoignage de... par dijon-ecolo

Second chapitre: Poitiers présenté par Sylvestre NIVET


Le Bio dans les cantines: le témoignage de... par dijon-ecolo

Bravo et merci aux deux intervenants !

lundi 21 janvier 2013

Conférence-débat: "Cantine bio, comment font-ils ailleurs? L'exemple de Toulouse et Poitiers."

L’association «Chouette, c’est bio !», Cap21, Agro’logique- 

et
Biobourgogne, Biocoop, Collectif Action Citoyenne Côte d'Or sans OGM ni Pesticides, Connaissance de la santé, EELV, FCPE Conseil Local Voltaire, Fournil APY, Graines de Noé, La Vie Saine, Les amis de la terre, Nature et progrès, Pôle alimen'terre, Quetigny Environnement, Slowfood, Terre de Liens, Veille au Grain et la DREAL Bourgogne

invitent

Élisabeth Belaubre, Adjointe au maire de Toulouse 
et
Frédéric Bouchareb, conseiller municipal de Poitiers

à témoigner de leur expérience.

Le 6 février 2013 à 19H30,
AGROSUP Amphi PISANI Tour Demeter,
26 Bd Dr Petitjean à Dijon,
TRAM  Station ERASME.

N'hésitez pas à imprimer et diffuser l'affichette ci-dessous (clic + télécharger)
Venez nombreux !