Dans le cadre de la rencontre « Ville et agriculture » de ce vendredi 10 février 2012 à Lyon, les quatre Présidents du Pôle Métropolitain ont signé la Charte d'objectifs en faveur de l'agriculture périurbaine du
Pôle Métropolitain.
Le Pôle Métropolitain ou "G4", comprend la Communauté Urbaine de Lyon, la Communauté d'Agglomération Porte de l'Isère, la Communauté d'Agglomération du Pays Viennois et la Communauté d'Agglomération de Saint-Etienne Métropole.
L'agriculture péri-urbaine constitue une composante économique commune et centrale de ce territoire qui, comme le rappel Maurice Vincent, président de la communauté d'agglomération de Saint-Etienne Métropole, « compte environ 2 millions d'habitants. » Elle regroupe quelques 2 400 exploitations agricoles et génère près de 3 500 emplois directs sur une surface agricole de 56 955 ha.
Selon Gérard Collomb, maire de Lyon et président de la communauté urbaine de Lyon, « à travers cette charte, nous avons une vision assez claire : éviter l'étalement urbain pour préserver les espaces naturels qui entourent la ville. Au-delà, nous allons travailler ensemble afin d'organiser la coopération entre les agriculteurs dans l'optique qu'ils aient un rapport direct avec la ville. »
Au-delà de cette charte, un ensemble d'actions va permettre d'accompagner la promotion et la structuration de l'agriculture périurbaine autour de quatre thématiques : le développement économique de l'agriculture, la pérennisation du foncier agricole, l'alimentation locale ainsi que le paysage et l'environnement.
source Lyon webzine
En considérant l'agriculture comme un secteur économique à part entière et en l'intégrant à ses interventions dans le domaine économique, les membres du pôle métropolitain ont entrepris une réflexion et un travail d'animation pour assurer à ces espaces un développement économique, renforcer ainsi leur rôle de « ceinture verte » et maîtriser le développement urbain.
source Lyon-communiqués
Rappelons que Saint-Etienne passe progressivement au bio à la cantine depuis l'an dernier avec un objectif de 100% en 2016 ! Son intérêt pour le développement de la filière locale semble logique.
Développer le bio à la cantine c'est commencer par s'intéresser au local et de saison et donc à la filière locale. L'idée de ceinture verte et nourricière émerge à chaque fois de cette réflexion sur le long terme. Nous avons déjà eu l'occasion de traiter de ce sujet: