mardi 14 février 2012

Une charte pour l'agriculture péri-urbaine du Pôle métropolitain de Lyon-Saint-Etienne

Dans le cadre de la rencontre « Ville et agriculture » de ce vendredi 10 février 2012 à Lyon, les quatre Présidents du Pôle Métropolitain ont signé la Charte d'objectifs en faveur de l'agriculture périurbaine du  Pôle Métropolitain.  
Le Pôle Métropolitain ou "G4",  comprend la Communauté Urbaine de Lyon, la Communauté d'Agglomération Porte de l'Isère, la Communauté d'Agglomération du Pays Viennois et la Communauté d'Agglomération de Saint-Etienne Métropole. 

L'agriculture péri-urbaine constitue une composante économique commune et centrale de ce territoire qui, comme le rappel Maurice Vincent, président de la communauté d'agglomération de Saint-Etienne Métropole, « compte environ 2 millions d'habitants. » Elle regroupe quelques 2 400 exploitations agricoles et génère près de 3 500 emplois directs sur une surface agricole de 56 955 ha. 

Selon Gérard Collomb, maire de Lyon et président de la communauté urbaine de Lyon, « à travers cette charte, nous avons une vision assez claire : éviter l'étalement urbain pour préserver les espaces naturels qui entourent la ville. Au-delà, nous allons travailler ensemble afin d'organiser la coopération entre les agriculteurs dans l'optique qu'ils aient un rapport direct avec la ville. » 

Au-delà de cette charte, un ensemble d'actions va permettre d'accompagner la promotion et la structuration de l'agriculture périurbaine autour de quatre thématiques : le développement économique de l'agriculture, la pérennisation du foncier agricole, l'alimentation locale ainsi que le paysage et l'environnement.
source Lyon webzine


En considérant l'agriculture comme un secteur économique à part entière et en l'intégrant à ses interventions dans le domaine économique, les membres du pôle métropolitain ont entrepris une réflexion et un travail d'animation pour assurer à ces espaces un développement économique, renforcer ainsi leur rôle de « ceinture verte » et maîtriser le développement urbain. 
source Lyon-communiqués

Rappelons que Saint-Etienne passe progressivement au bio à la cantine depuis l'an dernier avec un objectif de 100% en 2016 ! Son intérêt pour le développement de la filière locale semble logique.



Développer le bio à la cantine c'est commencer par s'intéresser au local et de saison et donc à la filière locale. L'idée de ceinture verte et nourricière émerge à chaque fois de cette réflexion sur le long terme. Nous avons déjà eu l'occasion de traiter de ce sujet:

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Il est urgent d'arrêter le bétonnage des terres agricoles en périphérie des zones urbaines.
    Tout pays doit penser à la souveraineté alimentaire de son peuple.
    Il en est de même pour une région, un département, une ville. Il est temps d'amorcer une transition vers un mode de production et de consommation soutenable à long terme.
    La relocalisation des productions agricoles paysannes et/ou biologiques, la création locale de plate forme logistique d'approvisionnement, de légumerie, de conditionnement, d'unités de transformation, favorisent :
    - La traçabilité, La fraîcheur et les qualités nutritionnelles des repas (prévention des risques : maladies, allergies, fatigue chronique, obésité...).
    - La réduction des coûts énergétiques (moins de transports et d'emballages...).
    - les fondamentaux (en AB)pour le respect de la nature, la préservation de l'environnement (air, sol, eaux de surfaces et souterraines, flore et faune...). Pas de coût de dépollution.
    - La saisonnalité des produits (cultures de plein champ, tunnels et serres froides). Pas de culture ni d'élevage "hors sol".
    - La biodiversité : variétés locales ou peu connues (menus variés, éveil au goût...).
    - La valorisation des paysages, du patrimoine végétale et animale (accueil, tourisme écolo...).
    - La communication entre producteurs, éleveurs, transformateurs et les consommateurs (échange culturel, savoirs théoriques et pratiques...).
    - Les créations d'emplois indispensables à la ruralité (maintien : d'une population, d'un tissu actif, des services publics...).
    - La pérennisation des exploitations agricoles par les appels d'offres, la planification des productions, une meilleure rémunération (au juste prix) des fruits du travail (grâce à la réduction des coûts énergétiques et l'absence de valeurs ajoutées des intermédiaires revendeurs...).
    Nous devons tous faire le pari qu'il est possible de concevoir un nouveau type de développement humain, orienté vers la qualité sociale et écologique de nos productions.
    Martial RACHET : formateur en agrobiologie

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